Firmin nous écrit

Quel talent tu as, bravo et merci de nous en faire profiter.

Oui, merci, super !

Firmin et Pinocchio

Oyez oyez braves gens
Oyez l'histoire de Firmin le potier
En son atelier travaillait bien après minuit
Lorsque quelques coups tapés furent sur son huis
Habitué des choses étranges certes il était
Mais surpris il fut quand porte ouverte
Se tenait en face de lui petite marionnette
Pantin de bois tout abimé
Demandait permission d'entrer
Pinocchio je me nomme
Je suis parti de Rome
Un éclair a brûlé mon bonnet
Marraine bonne fée dit que vous pouvez réparer
Bonne fée Firmin connaissait
Se mit donc à bonnet refaire
Sans plus de question poser
Beau solide en porcelaine
Bavard pantin racontait à Firmin
Son enlèvement par les brigands
La malédiction de Carabosse
Sa vie dans la mine des nains
Et sa fuite en carrosse
Mais bientôt nez grand comme poutre
Plus d'espace n'avait dans l'atelier du potier
Pour couper la branche
Egoïne luisait dans la main de Firmin
Pitié implorait le pantin
Mon nez ne coupez point
De mentir m'empêcher je ne puis
Et de fait chaque fois mon nez grandit
Étrange histoire que celle-ci
Poudre de perlimpinpin pour la fée appeler
Sur le plancher répandit notre potier
Eclair violet et petite fumée
Belle marraine la fée au milieu de l'atelier
Doux rire et voix câline
Expliqua au potier
Le triste vice de son protégé
Bonnet neuf sur la tête
Sous le bras de jolie fée
Dans le nuage de fumée disparu Pinocchio
Oyez l'histoire de Firmin
Oyez l'histoire du potier
Qui à un pantin de bois fit un beau bonnet

Quelle imagination !

Oui, pourquoi ne pas publier ? Et tu ferais des dédicaces, entouré de fromage et de confitures maison ...

Hé bien je ne sais pas si c'est d'assez bonne qualité pour être publié, et un pavé de Firmin risque d'être indigeste il faudrait trouver un illustrateur (trice)
Pour la confiture ça viendra un jour quant au fromage, je vais le chercher chez mes voisins

Il y a des "pavés" comme tu dis, qui se lisent comme des livres de poésie, chaque jour un passage, ni début ni fin mais seulement une page au hasard.
Comme la Bible aussi !

Réfléchis zy.

Firmin et le lion

Oyez oyez l’histoire de Firmin le potier
Un cirque vint à passer dans le village de Firmin
Montreurs d'ours acrobates et cracheurs de feu
Sur le parvis de l'église faisaient briller les yeux
D'exotiques animaux jamais le brave potier n'avait vu
Comme il était beau cet énorme chat brun dans sa cage allongé
Dans son atelier une mangeoire pour l'animal fabriqua
Mais le soir alors qu'il la lui apporta
Il ne savait pas que dans la cage en entrant
Du lion il ferait en même temps le repas
Oyez oyez braves gens
Oyez la triste histoire de Firmin le potier dévoré

Ah mince alors ! Il faut impérativement qu'une fée le ressuscite.

Ben oui, qu' est ce qu' elle fout marraine bonne fée ? Elle est restée coincée dans l autre histoire ?

Firmin et les sept nains

Oyez oyez braves gens
Oyez l’histoire de Firmin le potier
Dans son atelier travaillant
Dérangé il fut par un éternuement
Derrière son huis entrouverte
En ordre de grandeur
Bien alignés
Sept nains se tenaient
Le premier tout joyeux
Demanda au potier une jarre à deux oreilles
Afin de remplacer celle cassée par son ami simplet
Le plus grand de tous aux allures de professeur
Réveillait doucement celui qui devant lui ronflait
Firmin dans ses réserves trouva la jarre idéale
Ce qui n’empêcha pas un nain grincheux
De bougonner sur le temps perdu
Timidement le dernier déposa dans la main du potier
Un rouge rubis
Chantant hého hého on rentre du boulot
La petite troupe
En chemin se remit
Regardant partir les nains
Puis son rubis dans le creux de sa main
Encore les nains
Puis son rubis
Firmin dans son atelier entra
Et se mit au lit
Oyez oyez braves gens
Oyez l’étrange histoire de Firmin le potier

J'adore !
Et les sept y sont bien, j'ai vérifié.

C'est une belle illustration du paiement rubis sur l'ongle.

Du coup, je me demande d'où vient cette expression :

Pour ce qui est de la date, cela vient du XVIIe siècle.

A cette époque, on disait "faire rubis sur l'ongle".
Dans son "Dictionnaire comique" publié en 1718, Philibert-Joseph Le Roux indique qu'au cours des beuveries, lors d'une tournée dédiée à un absent estimé, il était coutumier de garder au fond du verre une toute petite goutte, de la verser sur l'ongle du pouce, puis de la lécher pour marquer l'attachement porté à la personne.
Et si le verre était rempli de vin, une telle mini-goutte pouvait passer pour un rubis.

A la même époque, c'est aussi devenu une métaphore pour dire "payer jusqu'au dernier sou". Mais cette fois, c'étaient les poches qui étaient complètement vidées.

Le 'rubis' liquide ayant été progressivement oublié, c'est le deuxième sens qui a d'abord été maintenu (le verbe payer ayant pris le dessus sur 'faire') avant qu'on n'associe plus l'expression qu'à un paiement comptant (mais pas forcément content) et intégral.

Ah j'en parle à Firmin

Les fêtes de Pampelune

Oyez oyez braves gens
Oyez l'étrange histoire de Firmin le potier
Sur ses échasses grimpé
Baluchon sur le dos et gourde au côté
Aux fêtes de San Fermín décida d’aller
Pour courir devant les taureaux dans la rue lâchés
A Pampelune étant arrivé
De blanc et de rouge vêtu à l’encierro s’est rendu
Noires étaient les bêtes grandes étaient les cornes
Quand furent ouvertes les portes de l’enclos
Vague blanche à la rouge écume
La foule des coureurs en mouvement se mit
Au milieu des cris Firmin courait le cœur battant
Martelé sur les pavés Le bruit des sabots de lui se rapprochait
Bavant l’écume rendu furieux fracassant la palissade de bois
Le plus gros des taureaux dans la ville s’échappa
Poursuivant Firmin qui par la brèche était parti
Toute la matinée dans les rues inconnues Firmin courut
Se jouant des cornes de la bête en furie
Sous les yeux des habitants ébahis
La lute inégale continua l’après-midi
Et le taureau en premier arrêta la partie
Dompté qu’il était par un têtu potier
Jetées étaient les fleurs
Sur le passage de Firmin
Grande fête fut donnée
Et le taureau gracié
Sur ses échasses grimpé
Baluchon sur le dos et gourde au côté
Vers la lande mystérieuse Firmin repartit
Fière noire et puissante
L’énorme bête marchait devant lui
Oyez oyez braves gens
Oyez l’histoire du potier qui les taureaux savait dresser

Merci

Au fait j'ai rencontré Firmin le Potier à Saint Jean Pied de Port, drôle de personnage !

Oui je le connais, un ours solitaire, ronchon, grincheux, et qui assaisonne sa cuisine au piment d'Espelette. Pffffff pas fréquentable

En plus, il parle une langue incompréhensible

heu il essaye

egin dezakezu !

Firmin le papillon

Oyez braves gens
Oyez l’histoire de Firmin le potier
Dans son atelier comme un fou travaillait
Un cadeau pour Rose il avait imaginé
Présent aussi beau que les yeux de son aimée
Jamais sculpture de terre aussi belle ne fut créée
Un papillon de ses mains il façonnait
Un papillon doré aux ailes blondes
Un grand papillon si fin et si léger
Qu’on le crut fait de fil de toile d’araignée
Son chef d’œuvre terminé
Chez Rose il voulut l’emmener
Mais en chemin le vent souleva le papillon
Et notre Firmin accroché à sa création
De nombreuses terres inconnues il dut survoler
Car de Firmin on n’entendit plus parler
Accoudée à sa fenêtre une belle nuit d’été
Lune Rose regardait
Illusion sûrement jolie brune vit
Un papillon léger sur la lune se poser
Oyez oyez l’histoire de Firmin le potier
Oyez l’histoire de l’amour par le vent emporté

Muy bien Amigo

C'est très beau

La fée de Firmin

Oyez oyez villageois
Oyez l’histoire de Firmin le potier
S’en revenant du village bien après minuit
En traversant la forêt
Sa lanterne haute devant lui tenait
Par la vacillante lumière attirée
Une jolie fée ailée
Sur la main du potier vint se poser
Grand prodige que cette rencontre
Car de fée nul jamais n’avait vu
Et Firmin sûrement des hommes le premier fut
Installée dans l’atelier
Elle le ravissait par ses tours magiques
Et l’artiste potier inspiré créait des œuvres magnifiques
Sans faille était leur amitié
Mais rien jamais ne peut rester secret
Et la cupidité finit par ce conte briser
Une poignée de brigands par un cirque embauchés
Alors que de la glaise dans la forêt Firmin cherchait
Entrèrent dans l’atelier pour la fée capturer
Malgré sa petite taille c’était une redoutable guerrière
Quand de sa quête Firmin revint
Au milieux du fracas et des taches de sang
Gisait son amie
Elle attendait là sur le sol le retour de son potier
Quand au creux de ses mains il la mit
Dans un tourbillon d’étoiles son dernier soupir l’emmena
Ainsi meurent les fées
On raconte que de son atelier jamais Firmin ne ressortit
Oyez oyez cette étrange histoire
Oyez l’histoire de Firmin le potier

C'est trop injuste et très triste

Je demande une résurrection.